Son maintien et sa renaissance

D’après l’état actuel de nos recherches, il semble que la ville de Castres, dans le Tarn, soit le dernier endroit où le Nadalet se soit perpétué sans interruption depuis plusieurs siècles.

Avec l’installation d’un carillon dans cette ville en 1847, les carillonneurs ont transformé cette sonnerie jusque-là rythmique, en un concert mélodique de chants de Noëls.

Cette tradition, qui avait quasiment disparu dans nos régions, tend peu à peu à renaître, surtout dans les villes dotées d’un carillon, mais également dans certains villages désireux de renouer avec cette coutume.

De plus en plus fréquemment, il nous est demandé, lors des programmations que réalise notre Association pour les entreprises de campanistes, d’intégrer une sonnerie de Nadalet pour la semaine précédant Noël. Ainsi, de nombreux villages, privés de carillonneurs, font revivre par le truchement de systèmes électroniques, le chant de leur clocher en cette période de l’année.

L’on ne peut que se réjouir de ce renouveau.

Nous avons même exporté notre NADALET dans le Nord de la France où plusieurs villes l’ont adopté (Tourcoing, Douai, Seclin, Bergues, St-Amand les Eaux), et aussi dans la région lyonnaise où elle a élu domicile à Grézieu-La-Varenne. Cette tradition méridionale a même fait une incursion en Belgique et se pratique à Liège depuis quelques années. Les carillonneurs septentrionaux ont trouvé cette coutume fort belle et, copiant la tradition castraise, lui ont conservé à notre demande son appellation occitane de «Nadalet ».

Sarre